Ce manque de construction de soi même, et ce manque de guérison de nos blessures intérieures, nous amènent quasi toujours à une très mauvaise estime de soi.
Nous ne nous aimons pas, ce qui veut dire, que nous n’avons pas un regard de bienfaisance pour nous même.
Nous acceptons ce qui n’est pas bon pour nous, nous négligeons notre corps, notre santé, nous détestons souvent ce que nous sommes, nous nous infligeons des « punitions ». Nous sommes autoritaires, et exigeants avec nous même.
Nous n’avons pas de limites, parce que nous ne pouvons pas connaitre nos limites sans s’aimer un jour soi même.
Nous apprenons nos limites souvent après s’être ramassé bien bas, maintes et maintes fois.
Nos blessures remontent parfois même, du fond de nous même, avec violence, quand notre inconscient se retrouve dans une situation similaire qu’autrefois quand cette blessure a été créée.
Par exemple : si nous avons souffert un jour d’un vrai abandon ou d’un sentiment très fort d’abandon et que aujourd’hui nous nous faisons quitté donc abandonné par notre conjoint.
Même si la situation est différente, ou se passe avec d’autres personnes aujourd’hui, la blessure est la même et resurgit de tout au fond de nous même.
Ce manque d’amour bienveillant de nous-mêmes, nos manques de limites de protection, et nos blessures, nous font développer un comportement très spécifique :
« LA DEPENDANCE AFFECTIVE ».
La dépendance est une dépendance comme toutes les autres dépendances que l’on connait bien :
Dépendance à l’alcool, à la drogue, aux jeux etc.…
On laisse effacer notre personnalité, nos valeurs, nos besoins, nos envies… au dépend d’une autre personne, nous n’existons plus, nous ne vivons plus que pour l’autre, et tout cela pour « être » aimé !
Cette dépendance est très souvent présente dans les relations amoureuses.
Cette dépendance nous amènent donc très souvent, à être la proie d’un manipulateur (trice), qui nous « vide » de notre substance, de tout ce qui nous compose : notre énergie, notre personnalité, notre santé, nos valeurs, notre raison….
Tout devient pour lui, une nourriture, tel un vampire qui vous enlève la vie, qui nous épuise, vous use, vous rend « accro ».
Nous avons fait confiance, sans avoir définit nos limites, sans s’être d’abord « aimé nous même»
Nous avons ouvert nos cœurs tout grands, montré nos faiblesses, et nous sommes prisonniers à présent le cœur à nu.
Et le manipulateur (trice) après avoir accroché dans la dépendance, sa proie avec les sentiments, les moments intenses, les moments magiques, les moments calculés, il opère…
Il a alors tout ce qu’il lui faut pour se nourrir de nous, car seul, il est vide de toutes valeurs, de toute compassion, de tout amour.
Il se montre aussi accro de nous, car pour lui nous sommes sa nourriture, « sa chose ».
Et là, nous redoublons d’amour, d’énergie et nous nous perdons…
Nous arrivons à ne plus savoir qui nous sommes, quels sont nos besoins, nos valeurs.
Nous faisons des choses qui ne nous ressemblent pas, nous nous épuisons physiquement, psychologiquement, et nerveusement.
Ce qui nous amène aussi à être une proie facile à la violence.
Pour arriver, un jour à n’être plus que l’ombre de nous même, en perdant tout et à tout niveau :
Famille, amis, travail, argent….
Nous sommes alors complètement démunis et détruit !
Certains iront même jusqu’à se donner la mort.
Et ceux qui arrive à s’en sortir, commence alors une longue périlleuse, et lente reconstruction.
Avec La dépendance affective on ne tombe pas chaque fois, sur un dangereux manipulateur, mais très souvent sur une personne qui use de toute façon, très souvent de comportements manipulateurs.
LA DEPENDANCE AFFECTIVE est un handicap dans notre vie et,
PEUT SE GUERIR ! PAR « L’AMOUR DE SOI ».
L’amour de soi qui guérit la cause de la dépendance affective : les blessures, le manque d’estime de soi, définir ses propres limites donc assurer la protection de soi même et de son cœur.
L’amour de soi s’entretient alors tous les jours et, se solidifie.
Vous savez alors assurer vous-même votre protection, et déceler tout de suite les personnalités manipulatrices, les violents …. Que vous fuyez immédiatement.
Et puis quand nous avons enfin, cette estime et cet amour de nous même, protégeons nos enfants, parlons en, car c’est le plus vrai et plus beau bagage pour la vie de chacun.
La prévention, le partage de notre savoir, de nos expériences pourront apporter la réponse et la prévention à toutes ces douleurs.
Murielle